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Rembrandt et la Nouvelle Jérusalem: Juifs et chrétiens à Amsterdam au Siècle d\'Or
article [ Arts ]
Du 28 mars 2007 au 1er juillet 2007, Musée d’art et d’histoire du Judaïsme

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par [NMP ]

2007-05-21  |     | 









Dans la continuité des célébrations autour du quatrième centenaire de la naissance de Rembrandt, et dans le cadre de la Saison néerlandaise, le Musée d'art et d'histoire du Judaïsme présente Rembrandt et la Nouvelle Jérusalem, Juifs et Chrétiens à Amsterdam au Siècle d'or. L’exposition réunit près de 190 pièces (peintures, dessins, estampes, objets d’art, manuscrits et documents rares),dont cinq peintures de Rembrandt montrées pour la première fois en France. Elle confronte un ensemble significatif d’oeuvres du maître et de ses contemporains, à un événement culturel et religieux d’une portée considérable : l’installation à Amsterdam, au XVIIe siècle, dans un climat unique de tolérance, des communautés juives réfugiées de la péninsule Ibérique et d’Europe centrale. Les Pays-Bas témoignent alors d’un puissant phénomène d’ “identification hébraïque”, conduisant ses habitants à se penser comme les nouveaux Israélites. Le monde juif et le monde chrétien réformé se rencontrent à Amsterdam, “Nouvelle Jérusalem”, tissant d’innombrables liens religieux et culturels. Fondatrice pour la société juive moderne, cette communauté de “nouveaux-chrétiens” convertis par force au Portugal, mais restés secrètement fidèles au judaïsme, et devenus des “nouveaux-juifs” à Amsterdam, innove dans de nombreux domaines : organisation communautaire, représentation de soi par l’image et l’archive, acculturation, inscription dans la cité.

L’exposition est délimitée chronologiquement par la vie de Rembrandt (1606-1669), qui recouvre, peu ou prou, la période qui s’étend de l’établissement des juifs aux Pays-Bas, à partir de l’extrême fin du XVIe siècle, jusqu'à l'inauguration de la grande synagogue d’Amsterdam (1675). Un large prologue est consacré à l’évocation du milieu social, intellectuel et artistique juif à Amsterdam, afin de mettre en valeur le dynamisme d’une communauté portée par le formidable essor économique de la cité et par le régime de libertés, grâce auxquels elle a pu se développer. Certaines œuvres de Rembrandt présentées, qu’il s’agisse de portraits ou de scènes d’histoire, portent les échos des échanges qui s’établirent entre le monde juif et le monde chrétien réformé. D'autres oeuvres permettront des réflexions et des rapprochements inédits, notamment à travers l’étude de la représentation de quelques épisodes de la Bible relatifs à l’élection, au salut du peuple juif et au messianisme. Le renouveau de la lecture biblique, l’idée de l’imminence des temps messianiques et l’attrait exercé par des personnalités juives exceptionnelles, dans le champ tant intellectuel qu’économique, ont nourri une présence forte et inédite des juifs dans l’art et la représentation. Une série d’oeuvres peintes, dessinées et gravées (notamment l’intégralité des estampes de Rembrandt relatives à l’Ancien Testament) vient illustrer l’originalité du regard porté par Rembrandt sur les juifs, et sa lecture novatrice et très singulière des Écritures. Cette singularité résulte peut-être de liens privilégiés qu'il entretint avec des membres de la communauté séfarade d'Amsterdam, au premier rang desquels figure le célèbre rabbin Menasseh Ben Israël.

Jusqu’à une période récente, des historiens de l’art, héritiers d’un influent corpus de textes des XIXe et XXe siècles, avaient encore tendance à “judaïser” l’oeuvre de Rembrandt et à voir, en particulier dans maintes représentations d’hommes et de vieillards exécutées par l’artiste, des portraits de juifs et de rabbins. Si l’on est aujourd’hui revenu de ce lieu commun simplificateur, les échos dans l’art du maître de ses relations avec son environnement juif demeurent néanmoins une question intéressante.


Rembrandt, La disgrâce d'Aman (ou David et Urie)
Vers 1665, ©Musée de l'Ermitage, St. Petersbourg, 2007


Ce projet, d’une envergure unique pour le MAHJ, a bénéficié de l’aide de prestigieux musées, et en premier lieu de la participation exceptionnelle du musée du Louvre, qui a accepté de prêter, pour la première fois, un ensemble remarquable d’estampes de Rembrandt issues de la collection léguée par le baron Edmond de Rothschild. La Gemäldegalerie de Berlin et le Kimbell Art Museum de FortWorth, au Texas, ont consenti le prêt des peintures qui figurent parmi les types juifs les plus convaincants de Rembrandt. L’admirable Disgrâce d’Aman, du musée de l’Ermitage, de Saint-Pétersbourg, viendra clore le parcours. L’exposition présente d’autres chefs-d’oeuvre, parmi lesquels des peintures de Pieter Lastman, le maître de Rembrandt, d’Arent de Gelder, son disciple le plus fidèle, et de Jan Victors. La description de la fondation des communautés juives aux Pays-Bas a été rendue possible grâce aux fonds patrimoniaux conservés à Amsterdam : au Joods Historisch Museum, à la Bibliothèque universitaire d’Amsterdam, Bibliotheca Rosenthaliana, et à la bibliothèque Ets Haim / Livraria Montezinos, en particulier. Diverses collections françaises publiques et privées contribuent à faire de l’ensemble une exposition spectaculaire.

L’exposition est complétée par une série de manifestations dans l’auditorium (conférence, après-midi d’étude, concerts), par des ateliers pédagogiques et des visites guidées. Elle est accompagnée d’un catalogue publié en coédition avec Panama musées, de 352 pages avec 280 illustrations en couleurs, auquel ont contribué d’éminents spécialistes.

Laurence Sigal-Klagsbald, commissaire
Alexis Merle du Bourg, commissaire-adjoint

***

Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
Hôtel de Saint-Aignan
71, rue du Temple
75003 Paris

Jours et horaires d’ouverturede l’exposition
Ouvert du lundi au vendredi de 11 h à 18 h et le dimanche de 10 h à 18 h.
Nocturnes exceptionnelles le dimanche jusqu’à 19 h.

Tarifs et renseignements
Exposition + musée
Plein tarif : 9,50 euros / tarif réduit : 7 euros
Les dimanches de 17 h 15 à 19 h tarif unique 7 euros(fermeture des caisses à 18 h 15)

***

Source internet et site à consulter :
Musée d’art et d’histoire du Judaïsme

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